L’histoire du serveur

La V1 : début d’une aventure

En 2016, Charybde, Manndermacht, Grenaud, Gautier et Belenor se rencontraient sur le serveur role play économique Minedei. Le système juridique était essentiellement orienté vers le droit pénal : ce qui était interdit et les peines encourues. Désireux de développer l’aspect juridique, Manndermacht et Belenor proposait un Code civil avec des règles sur les contrats et le droit de propriété qui a été violemment rejeté par l’administrateur.

Manndermacht et Belenor ont alors décidé de créer ensemble un serveur où les joueurs auraient réellement le pouvoir, un serveur à la fois juridique, économique et politique. Ils recyclèrent un projet de Manndermacht et Tudgwal de reconstitution du Grand Paris et commencèrent à poser les bases d’un projet que Kherdual baptisa Mine-Society : le serveur des joueurs, par les joueurs et pour les joueurs.

Très rapidement Manndermacht et Belenor ont élaboré un texte qui encadrerait la compétence des administrateurs, un pacte destiné à protéger les joueurs contre les abus qu’ils pourraient commettre malgré eux : le Jus gentium. Lorsque la map fut disponible ils s’y connectèrent pour la première fois avec Grenaud et la construction de la capitale Aldérane commença, dont Manndermacht devait être le prince.

Le projet Mine-Society devait comporter trois États, un par fondateur, liés entre eux par des traités internationaux : Euthéria, Neovinost et un troisième État dont le nom est tombé dans l’oubli. La société des nations devaient être l’institution réunissant les chefs des trois états et les trois fondateurs. Parallèlement à la capitale Belenor construisait l’île des fondateurs : une ile volante qui devait constituer un État à part entière, non jouable, réservée aux administrateurs ; siège de la société des nations elle comportait les chambres des trois hautes juridictions. Manndermacht présidait la Cour de cassation, Kherdual le Conseil d’État et Belenor le Conseil constitutionnel.

CharybdeBE encore fidèle à Minedei a fini par rejoindre le projet pour développer l’aspect économique, une position ad hoc a été ouverte au conseil des sages, et il prit le titre de banquier céleste en référence à l’île volante des fondateurs.

La v1 dura un an et eu pour présidents : Gautier, Lebreton et Ardhakian.

La v2

Dès le déclin de la v1, Ardhakian souhaitait reprendre le projet pour proposer une nouvelle version. Confronté à une certaine réticence des fondateurs sur ses idées, il a fini par abandonner le projet. Mine-society devint un serveur privé… privé. Manndermacht s’y baladait de temps à autres notamment avec Chysana, et ils imaginèrent Euthéria en Empire à la japonaise et eurent envie de relancer le projet. Manndermacht travail d’arrache pied avec CharybdeBE pour imaginer tout un nouveau système avec un Empire.

Le Jus gentium fut abrogé et remplacé par un unique texte : la Constitution d’Euthéria qui fusionnait Constitution et Jus gentium. Les titres de haute noblesse justifiait de manière role play la position des trois fondateurs : L’Empereur Manndermacht, le Sealord CharybdeBE et le Warlord Kherdual. Une ville absolument gigantesque fut construite : Semukyo. Belenor fit un retour rocambolesque pendant la reconstruction avec une décision de justice en qualité de président du Conseil constitutionnel, condamnant les ordonnances de Manndermacht Petit Prince d’Aldérane, en affirmant qu’il ne pouvait s’appuyer sur l’ancien jus gentium pour justifier de sa prise du pouvoir, car cela dénaturait l’essence même du texte fondamental de Mine-Society. Le Jus gentium fut restauré, révisé, le statut de fondateur de CharybdeBE fut enfin officialisé.

La V2 aura été un projet monstrueusement ambitieux : une ville énorme, un anti xray entièrement en command bloc, une salle d’examen en redstone et command bloc de difficulté hardcore. La v2 était un système à trois États, un fondateur par état : Manndermacht dans l’état 1 : les impériaux, CharybdeBE dans l’état 2 : les libéraux, Belenor dans l’état 3 : les bellicistes communistes.

Dirky et Belenor clôturaient la v2 vers décembre 2019 en faisant le constat d’un serveur déserté.

La v3

La v4

Les pouvoirs du staff

Nous avons mis en place le Jus gentium pour réglementer la prise de décisions d’administration du serveur et nous permettre d’interférer exceptionnellement dans le jeu mais nous interdire d’abuser de cette faculté.

La prise de décision. Les administrateurs élisent parmi eux trois personnes qui vont avoir le rang de « sage » et vont gérer le staff pendant un mois. Cela permet d’organiser un roulement parmi les administrateurs, les sages s’engagent à gérer le serveur et en contrepartie c’est eux qui ont le dernier mot dans la prise de décision pendant cette période.

Les interférences normales dans le jeu. Parfois la simple modification du fonctionnement de minecraft, d’un plugin, a des répercussions importantes dans le jeu, dans l’économie, et même dans la politique. Dans ce cas ces trois sages élus en discutent avec trois personnes élues par les joueurs : les membres du Conseil impérial. Tous ensemble ils forment un conseil de six personnes : le Conseil des nations.

Les interférences anormales dans le jeu. Comme tout être humain, les administrateurs ont des écarts de comportement, or les joueurs les plus jeunes ont tendance à sacraliser les administrateurs. S’il faut respecter leur travail et admettre une tolérance eu égard au stress que peut impliquer ces responsabilités, les abus doivent faire l’objet d’un vrai jugement qui n’a pas pour objet de punir, mais pour objet de replacer l’administrateur dans le droit chemin, notamment en lui faisant prendre conscience de ses écarts. En tous cas, cette mission ne peut peser sur les épaules du juge ordinaire, trop influençable, ni sur les épaules d’un juge choisi par les seuls administrateurs. C’est la mission de la Cour pénale internationale.

Beaucoup de lois différentes ?

Sur Mine-Society nous avons mis en place toute une pyramide des normes dont le but est de garantir à chaque maillon de la chaîne d’avoir sa parcelle de pouvoir dans la prise de décision. Bien distinguer la loi prise par le pouvoir législatif et des décrets par l’exécutif favorise l’égalité, le parlement ne va pas décider au cas par cas mais poser des règles générales. Lorsqu’ils vont voter la loi, les citoyens vont avoir conscience que toute les limitations qu’ils proposent s’appliqueront aux autres mais également à eux-mêmes. Le gouvernement va appliquer ces règles générales au cas par car et risque une sanction du juge s’il outrepasse les règles fixées par la loi. C’est ainsi que la séparation des pouvoirs assure l’égalité des citoyens devant la loi.

La pyramide des normes de Mine-Society

Le Jus gentium est le texte qui réglemente l’intervention des administrateurs et du staff. S’entendre sur un mode de fonctionnement est très bien, mais pour s’en souvenir plus tard il faut l’écrire. Le Jus gentium prévoit une immiction assez majeure dans le jeu : les hautes juridictions. Les administrateurs et le staff ne sont pas là pour modérer quoi que ce soit, c’est le travail des policiers et des juges. Mais avant d’être un serveur démocratique, Mine-Society est un serveur pédagogique fondé sur la philosophie occidentale des droits de l’homme. C’est une croyance, oui, elle se discute, oui, mais c’est le modèle que nous avons choisi pour construire le serveur. Sur mine-society, la justice pénale n’est pas un système destiné à assouvir les pulsions vengeresses, mais à favoriser la réinsertion sociale des joueurs.

Les Directives servent à décider des modifications techniques du serveur, l’implémentation des quêtes, etc. Elles permettent aussi d’imposer aux États des grandes règles nécessaires au bon fonctionnement du serveur. Pour éviter que le Conseil des nations n’abuse de ce pouvoir il faut remplir des conditions : ces règles doivent être justifiées par une absolue nécessité, elles doivent être générales et abstraites (pas de détails, il faut se contenter de fixer des objectifs tel que : interdire le vol ou interdire le meurtre), et proportionnelles (ne pas profiter de l’absolue nécessité pour glisser de ci de là des obligations non indispensables).

C’est à partir de la Constitution d’Euthéria que commence vraiment le jeu de role politique qui n’appartient qu’aux joueurs. Les administrateurs, qu’ils soient de la haute noblesse ou du conseil des sages n’ont ni plus ni moins que les pouvoirs accordé à chaque citoyen. Elle répartie les pouvoirs en décrivant ce que peuvent décider l’assemblée citoyenne, le sénat, chaque état fédéré, le juge, et également l’Empereur et son agence impériale. Les citoyens peuvent modifier cette constitution de A à Z.

Les Edits sont une nouveauté introduite pour assurer l’autonomie des états fédérés. Ils sont pris suite à une concertation entre l’Empereur et l’Assemblée citoyenne. L’idée n’est pas tant de donner du pouvoir à l’Empereur mais d’éviter que le Conseil impérial, gouvernement central, ne puisse parasiter le fonctionnement des gouvernement fédérés, qu’il n’y ai pas de rapport hiérarchique qui s’installe entre eux.